Dans son roman intitulé Le jeu de l’ange, l’auteur catalan, Carlos Ruiz Zafón contribue à véhiculer une image plutôt noire des archives du grand journal barcelonais La Vanguardia dans les années 20 :
« Les archives du journal étaient situées dans un sous-sol de l’immeuble, sous l’atelier qui hébergeait la grande rotative, un produit de la technologie postvictorienne qui ressemblait au croisement d’une monstrueuse locomotive à vapeur et d’une machine à fabriquer des éclairs.
[…]
La salle des archives était un labyrinthe de couloirs formés par des rayonnages de trois mètres de haut. Deux pâles créatures ayant l’air de ne pas être sorti des caves depuis quinze ans officiaient en qualité d’assistants [du responsable des archives]. À son arrivée, elles accoururent comme des chiens fidèles pour prendre ses ordres. »
Carlos Ruiz Zafón – Le jeu de l’ange. – Paris : Robert Laffont, 2008. – Page 316.
« Les archives du journal étaient situées dans un sous-sol de l’immeuble, sous l’atelier qui hébergeait la grande rotative, un produit de la technologie postvictorienne qui ressemblait au croisement d’une monstrueuse locomotive à vapeur et d’une machine à fabriquer des éclairs.
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La salle des archives était un labyrinthe de couloirs formés par des rayonnages de trois mètres de haut. Deux pâles créatures ayant l’air de ne pas être sorti des caves depuis quinze ans officiaient en qualité d’assistants [du responsable des archives]. À son arrivée, elles accoururent comme des chiens fidèles pour prendre ses ordres. »
Carlos Ruiz Zafón – Le jeu de l’ange. – Paris : Robert Laffont, 2008. – Page 316.
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