Lu sur La Tribune.com : Il semble que dans l’administration publique algérienne, le « citoyen est, parfois, regardé comme un quémandeur et non pas un "client". […] Depuis quelques années, le service d’état civil (de l’APC d’El Mohamadia) a fait des efforts importants pour satisfaire les besoins des habitants. Le service est informatisé, ce qui a grandement contribué à accélérer et à simplifier la délivrance des documents nécessaires. […] Que ce soit pour avoir un extrait de naissance, une résidence, ou un acte de mariage, parfois, il n’est même pas utile de présenter son livret de famille. Une simple référence d’archive et une pièce d’identité suffisent. C’est génial et cela facilite énormément les démarches ».
« Malheureusement, le constat n’est pas général. À l’APC de Hussein Dey » on doit « attendre une demi-journée et, parfois, deux jours pour avoir son acte de naissance », le citoyen devant obligatoirement se présenter sur place le matin pour attendre la délivrance du document en après-midi. Comme le souligne un citoyen septuagénaire : « Je ne comprends pas qu’à l’heure d’Internet, il n’y ait pas de réseau informatique reliant les différentes APC du pays. Pour avoir accès aux archives, il faut se déplacer et attendre une journée entière. C’est une journée de travail de perdue, pour moi qui suis commerçant […] » En septembre, on « attendait des heures pour avoir un simple extrait de naissance dans une anarchie indescriptible ».
Comme on peut le constater avec cet exemple, l’importance de l’accès rapide à l’information, particulièrement dans un contexte de services publics, se doit d'être une préoccupation majeure dans toutes les sociétés démocratiques.
Michel Roberge
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