Il est intéressant de retrouver dans la littérature ou même dans des œuvres cinématographiques des références aux archives de personnes ou d’organismes. Certains auteurs en font même un des « personnages » importants de la trame romanesque : à preuve, Richard Ste-Marie dans L’inaveu dont j’ai déjà parlé dans des billets antérieurs. Ce qui est surtout fascinant, c’est que dans tous les cas de mention de documents d’archives, les écrivains font référence à des documents du passé, anciens, historiques… En voici encore un exemple extrait encore une fois du polar de Richard Ste-Marie, à propos d’un certain Gatien Labrecque :
« C'était un maniaque des archives, le savais-tu? Un maniaque comme ça, j’en ai pas vu des centaines. Il a conservé tous ses petits calepins de notes, archivés année après année dans des classeurs, chez lui. Il a aussi gardé des articles de journaux sur les affaires qu'il a suivies. Toutes sortes de détails qu'on pense même pas à conserver, nous autres, dans nos dossiers de police. Un collectionneur. Un maniaque, j'te dis! Moi, je l'appelais l'archiviste ... » (page 178)
Michel Roberge
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