Le Figaro nous apprenait, le 24 mai dernier, dans un article de Claire Bommelaer, qu’avant de quitter
l’Élisée, Nicolas Sarkozy a, conformément à
la loi, « remis officiellement à
l'État ses papiers, ainsi que ceux de ses conseillers (890 mètres linéaires,
2700 cartons, 4 téraoctets de données numériques). » Et ce sans
compter qu’il « aura embarqué avec
lui, ou fait détruire, des notes de RG, des documents jugés sensibles, ainsi
que sa correspondance privée ». Le tout devant être conservé dans « le nouveau bâtiment des Archives nationales,
à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) ». Du boulot pour les
conservateurs pour les années à venir.
Dans cet article on
trouve également des statistiques intéressantes sur la masse documentaire laissée
par les présidents de Gaulle (250 mètres), Giscard d’Estaing (500 mètres),
Mitterrand (1,5 kilomètres) et Chirac (1 kilomètre). Avec moins de 900 mètres,
les archives en format papier de Sarkozy annoncent-elles déjà la tendance vers
la croissance des documents technologiques par rapport au support traditionnel ?
Michel Roberge
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