« Plus d'une fois, Fernando avait demandé à
son père la permission d'explorer cette bibliothèque si variée et si riche,
mais son père se moquait de lui. Les livres, disait Guillermo, n’étaient pas
très différents du papier peint qui tapissait la bibliothèque. Ils étaient là
pour décorer, pas pour être lus. Son père, obscène dans l'opulence comme tous
les nouveaux riches, trouvait cet espace idéal pour savourer un brandy dans son
fauteuil et écouter la radio à plein volume quand elle diffusait la prose dithyrambique
du journal parlé, que tout le monde appelait couramment le rapport militaire, à
14 h 30 et à 22 heures. » (pp. 104-105)
Michel
Roberge
Aucun commentaire:
Publier un commentaire