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Il
est de plus en plus reconnu que l’option offerte par les logiciels libres est moins coûteuse
tant pour leur installation que pour leur utilisation. Dans des appels d’offres
publics récents au Québec, on constate des économies de 35 à 66% d’écart pour
des produits équivalents en terme de fonctionnalités.
C’est
normal puisqu’il n’y a aucun coût pour l’acquisition de licences, comme c’est
le cas pour les logiciels propriétaires. De plus, le code source étant ouvert, le
produit peut évoluer plus rapidement grâce aux communautés d’utilisateurs.
Avec
des solutions libres, un organisme fait l'acquisition de services professionnels de formation, d'accompagnement et de suivi qui vont faciliter
le déploiement et la maintenance de l’outil informatique. Dans un contexte de
solutions propriétaires, le coût de ces services s’ajoute nécessairement à
celui des licences. Et parce que le coût des licences est généralement élevé, l’offre
de services professionnels est réduite pour des raison de compétitivité. En bout de ligne, l’organisation n’y
trouve pas nécessairement son compte.
Michel
Roberge
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