16 janv. 2013

659 - Un son semblable au battement d'ailes d'un papillon


Lu aussi dans Donato Carrisi, Le Tribunal des âmes  (Paris : Calmann-Lévy, 2012) :

« La bibliothèque Angélique était située dans l'ancien couvent des augustiniens, piazza Sant’ Agostino. Depuis le XVIIe siècle, les, frères avaient rassemblé, catalogué et préservé environ deux cent mille précieux volumes, anciens et modernes. Elle avait été la première bibliothèque ouverte à la consultation publique.

Marcus était assis à une table du salon de lecture - dit « chapiteau Vanvitelliano », du nom de l'architecte qui avait restructuré le bâtiment au XVIIIe siècle -, entouré de rayonnages en bois croulant sous les livres. On y accédait par un vestibule décoré de tableaux d'écrivains illustres où l'on pouvait consulter les catalogues. Un peu plus loin se trouvait la pièce blindée qui contenait les miniatures les plus précieuses.

[…]

Il portait un gant de coton blanc pour tourner les pages, parce que le contact avec les acides de la peau aurait pu les abîmer. Il produisait un son semblable au battement d'ailes d'un papillon, brisant le silence de la salle. » (page 102)

Michel Roberge

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