Lu dans
La promesse des ténèbres, un thriller
bouleversant de Maxime Chattam (Paris :
Albin Michel, 2009 – Pocket 14414) :
« [Brady]
gravit les marche en direction de la
façade Art nouveau [de la bibliothèque municipale de Manhattan] qui trônait au-dessus de la rue.
Il déambulait dans les impressionnantes
allées du bâtiment avec l’aisance de celui qui y travaille. Après quelques
vérifications sur ordinateur, il demanda à un bibliothécaire une liste de documents
archivés dans les sous-sols.
Il y en avait trop pour qu’on les lui achemine
par l’antique système de tuyaux pneumatiques, aussi le jeune homme les lui
apporta sur un chariot roulant en une demi-heure. Brady s’installa à une table,
alluma la lampe de lecture et se mit à étudier ces pages et ces plans qui s’entassaient
autour de lui. Le silence studieux l’aidait à se concentrer. Les froissements
de papier, les murmures respectueux, les glissements de pas ou le chuintement
des tranches qui entrent ou sortent des étagères, tout était amplifié par la
démesure de la salle au plafond en trompe-l’œil. Brady passait d’un ouvrage à
un autre, déroulait des rouleaux de plans techniques avant de revenir vers un
autre texte. » (p.
372)
Michel
Roberge
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