13 nov. 2013

825 – Du manque d’intérêt des dirigeants d’organisation envers la gestion de leur information

Josée Plamondon, sur le blogue de Direction informatique publiait le 31 octobre dernier un billet intitulé : L’information n’est pas la priorité des organisations

« Si l’offre de solutions technologiques est aujourd’hui abondante, l’information ne semble toujours pas un enjeu prioritaire pour bon nombre d’organisations » affirme-t-elle. Et l’auteur de citer Lewis Platt, PDG de Hewlett-Packard qui déclarait dans les années 80 que « la technologie, seule, ne peut apporter de solution à la difficulté d’accéder à l’information dans son organisation et de faire les connexions nécessaires pour faire du sens ». Toujours vrai en 2013. 

J’ose croire qu’il ne s’agit pas d’une découverte récente de cette attitude de très nombreux dirigeants d’organisations tant publiques que privée de ne pas accorder suffisamment d’attention à l’importance de la gestion efficace et continue des documents d’activités en support à la réalisation de leurs missions. 

Personnellement, près de 40 ans de travail sur le terrain plus tard, nombreux ont été les cas vécus où les interventions en matière de conception, de développement, de déploiement et surtout de maintenance des systèmes de gestion documentaire n’ont pas reçu un appui réel de la haute direction et des gestionnaires sectoriels. Constat que j’ai périodiquement entendu de la part de plusieurs collègues du métier. Les échecs étant souvent été attribués au système et non pas à l’engagement de la direction à mettre en place l’ensemble des ressources nécessaire tant pour l’organisation de l’information portée sur des supports variés, à « son traitement et son analyse qu’à l’acquisition de technologies permettant de la stocker et de la manipuler ». 

Et pourtant, comme l’affirme Josée Plamondon :

« Les enjeux et usages stratégiques de la gestion de l’information sont nombreux et distribués dans toute l’organisation : 

  • accès à l’information – soit la bonne information, au bon moment; 
  • connexions entre les données et les ensembles de données; 
  • des données qui font du sens (contexte sémantique); 
  • moteurs de recherche performants; 
  • intranets facilitant les échanges de connaissances et le partage d’expertise ». 

Peut-être que si la gestion intégrée des documents d’activité était considérée comme une spécialité des sciences de la gestion ou des sciences administratives, les futurs diplômés de ces facultés universitaires seraient davantage sensibilisés à cette problématique et aux solutions globales (processus + technologiques) disponibles dans la gestion des ressources informationnelles. 

 Michel Roberge

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