24 sept. 2014

946 – Rien de nouveau sous le soleil en matière de gestion des documents… d’activité (Records Management)

Les principes qui sous-tendent la conception, le développement, le déploiement et la maintenance des systèmes de gestion des documents… d’activité (ou de Records Management pour celles et ceux qui carburent encore avec la langue de Shakespeare) n’ont pas changé d’un iota depuis leur énoncé au milieu des années cinquante. Et ce, quoiqu’en disent les technologues ou tentent de nous faire croire le contraire certains néologistes abscons.

Dans les organisations, au quotidien, des dizaines, voire des centaines et même des milliers de documents « documentant » les activités de mission ou de gestion interne ont toujours été créés, reçus ou expédiés. Au moment de leur création, différentes versions ont souvent été produites afin qu’ils reflètent adéquatement le message ou l’usage justifiant leur existence. En fonction de leur valeur opérationnelle, administrative, juridique, financière, archivistique, historique ou patrimoniale.

Associés à des dossiers d’activité, de personnes ou d’organismes, les documents ont toujours été classifiés et classés à des fins de conservation, de repérage, de consultation et d’utilisation au moment voulu par les personnes autorisées à y avoir accès au moyen d’instruments de description et de repérage.

La gestion du cycle de vie des dossiers, et par conséquent des documents qui les composent, a toujours été une problématique, les individus étant trop souvent laissés à eux-mêmes pour juger de la pertinence ou non de les conserver ou de les détruire. Avec comme conséquence une accumulation parfois vertigineuse des masses documentaires ou une perte irrémédiable d’éléments essentiels au fonctionnement et à la préservation des droits de l’organisation.

Aujourd’hui, les fonctions de gestion documentaire n’ont pas changé. Et si vous lisez ce blogue au cours des prochaines années, il en sera ainsi : les outils de création, de réception et d’expédition, les supports d’information, les outils de description ou d’indexation et de repérage, les interfaces de consultation, de partage et d’utilisation… permettent et permettront de dynamiser les processus. Et ils vont continuer d’évoluer. Mais il en restera toujours que dans les organisations, au quotidien, des dizaines, voire des centaines et même des milliers de documents « documentant » les activités de mission ou de gestion interne…

Michel Roberge

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