30 sept. 2008

14 - Support de la mémoire musicale

L’idée de la notation musicale telle que nous la connaissons, c’est-à-dire, élaboré sur 5 lignes horizontales et où chaque note de l’octave a un nom, nous vient de Guido D’Arezzo (990/1050). À l’époque, la musique était transmise de façon orale. Pour un jeune moine, cela pouvait prendre jusqu’à 10 ans pour mémoriser l’ensemble des chants liturgiques de son abbaye. Ce qui représentait une tâche colossale. Guido D’Arezzo enseignait la musique et, en poursuivant lui-même ses études de musiques liturgiques, il mit au point l’ancêtre du solfège, la solmisation, dans le but d’accélérer et de faciliter l’apprentissage de ses élèves.

1. Il rendit systématique l’élaboration de la partition sur 5 lignes.

2. Les notes devaient prendre une place précise sur la portée au lieu d’être inscrites en marge du texte et elles devenaient plus facilement repérables.

3. Il nomma aussi les notes grâce à un moyen mnémotechnique. Il prit les premières syllabes de chaque début de verset de l’hymne à Saint-Jean-Baptiste :

· Utqueant laxis
· Resonare fibris
· Mira gestorum
· Famuli tuorum
· Solve polluti
· Labii reatum
· Sancte Ionaes


Cette méthode a permis de rendre homogène l’écriture de la musique et d’en faciliter la transmission. Ce support de la mémoire musicale a aussi permis à la musique de se complexifier avec le temps, de faciliter le travail des copistes et d’en transmettre toute la beauté. Sources : Francparler.com et Histoire paradoxale de la notation musicale


Sandra Lacroix

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