Le néologisme bibliophote a été créé à partir des mots « livre » et « photographie », les techniques de la photographie étant à la base du procédé.
Le bibliophote se composait d’un appareil pour fixer les images sur une pellicule photographique et d’un appareil de lecture qui agrandissait les images sur film par projection sur une surface de lecture (sur une tablette horizontale disposée comme une table ou sur le mur, à la manière d'une lanterne de projection).
Déjà au moment de son invention, celle-ci était considérée comme un moyen économique de reproduction et de diffusion de copies de documents, d’articles de périodiques et de livres. Elle fut l’ancêtre des microformes encore utilisées de nos jours : microfilms en bobine ou en cassette, microfiches, cartes à fenêtres…
Source : Françoise Levie, L'homme qui voulait classer le monde - Paul Otlet et le Mundaneum, pages 107-108.
Michel Roberge
Michel Roberge
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