Saviez-vous qu’un organisme sans but lucratif qui regroupe des pionniers de l'Internet au Québec fait des représentations pour l’obtention d’une extension générique propre au Québec ? En effet, Point Québec a mis sur pied un registre et souhaite offrir des services de réservation et d’attribution de noms de domaine. Cette démarche s’inscrit dans un mouvement des internautes du monde entier qui sentent de plus en plus le besoin de s'afficher sur le web en affirmant leur identité. La Catalogne a déjà son .cat. Des villes comme Paris, Berlin, New York… auraient entrepris des démarches dans ce sens.
Sur son site où il est possible de manifester son appui, Point Québec mentionne que la « plupart des noms de domaine ne respectent pas les caractères typographiques avec accent de la langue française. Les .com le respectent, mais pas le .ca. Le registre PointQuébec respectera la norme IDN (Internationalized Domain Name) permettant des caractères non définis par le standard ASCII, tels les caractères accentués. Une autre dimension qui respecte notre identité. » …et qui respecte les normes de l’Office québécois de la langue française.
Peu de gens savent également qu’en juin 2008, l'Assemblée nationale du Québec a adopté cette motion à l'unanimité de ses membres : « Que l'Assemblée nationale appuie l'initiative des promoteurs de l'organisme PointQuébec auprès de l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers pour l'obtention d'une extension générique de premier niveau dans l'Internet exclusive au Québec. Qu'elle appuie cette demande pour aider au succès de nos entreprises et faire progresser les intérêts du Québec sur la scène internationale ».
Si vous êtes d’accord avec la démarche, je vous invite à faire comme moi et à l’appuyer.
Michel Roberge
1 commentaire:
Suite aux modifications des règles de l’ICANN. Il sera bientôt possible, même pour un individu, de posséder une extension de nom de domaine personnalisée. (Exemple .votrenom) On peut lire sur le site de COMBELL (http://www.combell.com), qui prend déjà sans aucuns frais vos réservations pour ces extensions, qu’il en coutera environs 100 000 euros et que vous devrez posséder la technologie pour en assumer le fonctionnement. Reste à savoir qui aura les moyens de se payer une extension. On peut lire aussi que la priorité sera donné aux villes, provinces et grande entreprises. Espérons qu’il n’y aura pas de surenchère comme pour les noms de domaine à la fin des années ’90. C’est une belle initiative de .quebec (http://www.pointquebec.org) que je me suis empressé d’appuyer aussi.
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