Les adeptes du « tout numérique », expression plus utilisée de nos jours en lieu et place du « bureau sans papier », aiment bien mettre en évidence que cette approche a un impact écologique positif. Que dire de cet entrefilet publié dans le journal Le Soleil de Québec, le dimanche 12 juillet 2009 : on y apprend que le gouvernement canadien a dû lancer un appel d'offres pour l'élimination de ses « vieux ordinateurs et autre matériel informatique qui n'ont pas trouvé preneurs [dans le cadre] des programmes de remise en état et de ventes de produits excédentaires. » Pas moins de « 2045 tonnes de déchets électroniques et électriques de ses ministères, l'équivalent du poids de 225 autobus scolaires » à disposer de façon écologique et sécuritaire dans des sites d'enfouissement.Et, dans le même ordre d’idée, si vous avez 20 minutes, vous serez aussi bouleversé en visionnant cette vidéo intitulée Ghana : Digital Dumping Ground disponible sur le site Web de Frontline World – Stories from a small planet pour constater à quel point certains humains portent ce titre sans le mériter. Et par la même occasion, jetez un œil au diaporama qu’on y trouve : de quoi être encore plus dégoûté.
Merci aux étudiants en journalisme de l’University of British Columbia (UBC) de nous avoir sensibilisés à un autre visage de l’impact environnemental dit « positif » des TI. Espérons que le soumissionnaire gagnant de l’appel d’offres du gouvernement canadien n’a pas l’intention d’expédier nos déchets sur le territoire africain!
Michel Roberge
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