18 sept. 2009

159 – La durée de vie d’une photocopie


Un collègue de travail, Martin Pelletier, m’a transmis un article du magazine Science et Vie publié en février 2009 et intitulé « Quelle est la durée de vie d’une photocopie? » Réponse de l’auteur : minimum quarante ans, « mais en réalité, elle est presque infinie! »

Explication : « l'encre qui constitue le dessin de la photocopie, le toner, se présente sous la forme d'une multitude de fines particules de carbone, enrobées d'un liant (un matériau plastique). Lors de la photocopie, la feuille et l'encre sont portées à une température de 150 o C. Le liant fond alors et s'incruste dans les fibres du papier. Et rien ne pourra l'en décoller. Ni l'humidité ni la lumière. »

Et il semble que le problème se situe davantage sur la durabilité du support qui porte l’information : le papier. Le principal danger étant la lumière : « Lorsqu'elle bombarde la feuille de ses rayons, elle désorganise les liaisons de la lignine qui le constitue. Résultat : le papier change de comportement vis-à-vis de la lumière. Il l'absorbe en partie, au lieu de la réfléchir... et il jaunit. »

« L'humidité peut également faire beaucoup de dégâts. La faute aux liaisons O-H présentes dans le papier qui se rompent au contact des molécules d'eau. La feuille se ramollit alors progressivement et se fragilise. » Et il ne faut pas oublier « les bactéries et autres moisissures, friandes de l'amidon qu'il contient ».

Bien protégée de « tous ces assaillants potentiels », il semble qu’il n’y aurait aucune raison qu’une photocopie ne puisse être lisible plus de cent ans après sa création.

Pour plus de détails sur les techniques de photocopie et d’impression au laser, je vous invite à lire cet extrait du cours Sciences physiques 416-430 dispensé à l’Université Laval de Québec.

Michel Roberge

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