Le 9 juin 2010, à l’occasion de la Journée internationale des archives, le directeur général des Archives nationales du Congo, le professeur Antoine Lumenganeso, déclarait que les « pays dits développés témoignent avec conviction qu’un pays sans archives bien organisées et bien traitées est semblable à un navire sans boussole naviguant à vue et à un avion qui a perdu contact avec la tour de contrôle ». Dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de l’indépendance du pays, Radio Okapi, diffusait une émission d’environ 75 minutes au cours de laquelle elle demandait à ses auditeurs quelle était l’importance des archives dans le processus de démocratisation de la République du Congo.
Il est intéressant de comparer la voix officielle de l’archiviste nationale par rapport à l’opinion du président de l’association des archivistes et à celle des autres intervenants. Mais les préoccupations quant à la préservation des supports d’information et à la reconstitution de la mémoire historique nationale sont toujours d’actualité.
Plus d’une heure d’échanges sur les ondes de la radio sur l’importance des archives dans une société, c’est un moment privilégié plutôt rare.
Michel Roberge
Aucun commentaire:
Publier un commentaire