Selon une enquête réalisée en janvier/février dernier par SerdaLAB, laboratoire de veille, d’études et de prospective du groupe français Serda-Archimag, et dont les résultats ont été présentés à Documation 2011, à peine 44 % des 250 entreprises (1/3 PME et 2/3 grandes entreprises) sondées « s’accordent à définir la gouvernance documentaire [la stratégie et l’organisation définies afin de gérer, sécuriser, partager, conserver, valoriser et maîtriser l’information et la connaissance, afin d’améliorer l’efficacité d’une organisation] comme une stratégie d’entreprise pour faire face aux enjeux en termes d’informations ».
Les deux principales problématiques soulevées par les entreprises : le flot croissant d’informations (70 %) et la multiplicité des sources d’information (64 %), la conformité aux exigences réglementaires (20 %), la perte d’informations et de documents (19 %) et les risques de fuites externes d’informations stratégiques (15 %).
Les principales attentes soulignées par les entreprises : le gain en efficacité (72 %), la manière de gérer les droits d’accès et la mise à disposition des bonnes informations aux personnes concernées (65 %), le gain en traçabilité et sécurité des informations importantes (28 %).
La réalité dans les entreprises : 10 % des entreprises appliquent une politique de gouvernance documentaire globale, 53 % n’ont pas de gouvernance documentaire, 36 % appliquent une politique de gouvernance documentaire partielle et 21 % ont un projet prévu en 2011-2012.
Il sera intéressant de comparer avec la réalité au Québec.
Michel Roberge
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