Quand il est question de la gestion des documents technologiques, particulièrement la gestion des courriels, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Ne croyez pas que je sois négatif, mais plutôt réaliste. J’ai lu avec beaucoup d’intérêt de billet publié sur le Blog de veille archivistique animé par des étudiants du Master Professionnel « Histoire, Patrimoine, Support Virtuel » de l'Université Paris 13 et intitulé L'intérêt d'une bonne gestion de la messagerie électronique. Et je suis pleinement en accord avec le portrait « universel » de la situation et les suggestions formulées.
Le problème réside dans le fait que dans un contexte de bureautique, toute personne agit en toute liberté et applique selon sa bonne compréhension et sa volonté les règles énoncées dans un contexte où aucun contrôle de conformité ne peut être assuré. C’est humainement impossible et, à moins que je sois carrément dans le champ, technologiquement réalisable. C’est une chose d’énoncer des principes ou d’adopter des politiques; c’en est une autre d’obtenir les résultats escomptés à l’échelle de l’organisation.
J’ai toujours cru dans un contexte de documents en format papier et je continue de croire encore davantage avec la gestion des documents technologiques que cette ressource, les documents et les dossiers, est certainement celle qui est la plus difficile à gérer, en comparaison avec les ressources humaines, financières et matérielles. C’est une réalité qu’il faut accepter et considérer le niveau de risque qui découle de la complexité de sa gestion.
Michel Roberge
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