En novembre 2010, dans le bulletin électronique Point de vue sur l’information (que je vous invite d’ailleurs à consulter régulièrement par la richesse de son contenu), Jean-Pascal Perrein affirmait que « 80 % des besoins de gestion de contenu restent identiques pour les entreprises ». Il faisait ce constat à la suite d’une mission dans une organisation dans le but d’établir une offre de service en gestion de contenu. Il compara sa collecte de données auprès des utilisateurs de documents afin d’identifier leurs problèmes avec celles colligées « dans d’autres contextes, d’autres secteurs, d’autres entreprises » : les « besoins exprimés étaient… assez universels ». Il en a alors établi l’ébauche d’une première cartographie qu’il est possible de consulter dans cet article qui à mon point de vue et à partir de trois décennies d’expérience sur le terrain est plus que jamais d’actualité.
Cette démarche de Jean-Pascal Perrein m’a rappelé un cheminement similaire qui m’avait conduit, en 1985, après l’analyse de plus d’une vingtaine de schémas de classification d’organismes variés, à établir une Classification universelle des documents administratifs. Un modèle applicable pour structurer les séries documentaires découlant des activités de gestion interne : gestion administrative, gestion des ressources humaines, financières, informationnelles, matérielles et physiques, des communications et des affaires juridiques. Une arborescence qu’un grand nombre d’organisations de toute taille ont adoptée et adaptée.
À 25 ans d’intervalle, ces deux exemples sont autant d’arguments pour concevoir, développer, déployer, maintenir et faire évoluer autrement les solutions systémiques de gestion intégrée des documents (GID). Un passage obligé vers la mutualisation des savoirs et des savoir-faire autour de communautés de solutions d’affaires libres (à suivre).
Michel Roberge
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