Qu’adviendra-t-il du livre après le livre? Ou « Le livre a-t-il encore un avenir? » dixit Didier Fessou dans un billet publié dans le journal Le Soleil de Québec le 7 avril dernier. Après la lecture de l’essai de François Bon (Après le livre, Paris : Éditions du Seuil 2012) qui s’intéresse au phénomène des nouveaux supports, je trouve particulièrement intéressantes les éléments de réflexion du journaliste : le passage de la plume d’oie aux plumes de métal, de la machine à écrire à l’ordinateur qui, dans le fonds, « n’a rien changé à l’écriture » si ce n’est qu’on écrit « beaucoup mieux avec un ordinateur » et que les « corrections et les changements dans un texte sont si faciles » qu’on ne s’en prive pas.
Mais toute médaille a un revers. Avec les ordinateurs, « les écrivains n’abandonneront plus à la postérité leurs manuscrits griffonnés, raturés, annotés. Ils ne pourront pas faire comme Balzac qui les faisait relier et les offrait à ses muses. » Je vous laisse lire la suite du texte du journaliste à propos de cet ouvrage d’un « ingénieur diplômé des Arts et Métiers et spécialiste de la soudure par faisceau d'électrons », qui, « a tourné le dos à son métier » pour devenir collectionneur de livres et se consacrer depuis une trentaine d'années, exclusivement à la littérature. Un voyage au coeur de l'histoire du livre imprimé, de son ancêtre la tablette d'argile manuscrite jusqu'au iPad moderne.
Michel Roberge
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