J’ai
déjà écrit que de par leur nature, les documents technologiques s’incrustent à
des endroits où on ne peut imaginer les retrouver. Parfois, il serait
souhaitable qu’ils aient été détruits à partir de règles documentées de gestion
de leur cycle de vie. Parfois, non. Je cite, par exemple, ce cas relaté par La
Presse Canadienne et diffusé dans la version imprimée le journal Le Soleil de
Québec du 3 décembre 2012.
« Des documents électroniques détaillant la
refonte des services de renseignement de la marine canadienne – rédigés alors
que l’espion Jeffrey Delisle était au sommet de ses activités – ont été supprimés
d’une base de données de la Défense nationale.
Deux présentations de
type PowerPoint, qui visaient à expliquer le remaniement des analystes du
renseignement sur les côtes est et ouest, ont été déclarées détruites... »
Un
bel exemple qu’on ne peut être assuré de la destruction ou non de toutes les
copies de documents technologiques.
Michel
Roberge
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