5 déc. 2012

645 - Heureusement, il y a parfois des copies de documents


J’ai déjà écrit que de par leur nature, les documents technologiques s’incrustent à des endroits où on ne peut imaginer les retrouver. Parfois, il serait souhaitable qu’ils aient été détruits à partir de règles documentées de gestion de leur cycle de vie. Parfois, non. Je cite, par exemple, ce cas relaté par La Presse Canadienne et diffusé dans la version imprimée le journal Le Soleil de Québec du 3 décembre 2012.

« Des documents électroniques détaillant la refonte des services de renseignement de la marine canadienne – rédigés alors que l’espion Jeffrey Delisle était au sommet de ses activités – ont été supprimés d’une base de données de la Défense nationale.

Deux présentations de type PowerPoint, qui visaient à expliquer le remaniement des analystes du renseignement sur les côtes est et ouest, ont été déclarées détruites... »

 
Selon la marine canadienne, il semble qu’il s’agissait d’une erreur administrative. Cette dernière, suite à l'insistance de l’agence de presse, a par ailleurs  « …changé sa version des faits et a affirmé que certaines copies de la présentation existaient dans les comptes courriel d’officiers en poste à l’étranger ».

 L’article mentionne également que les « questions sur la suppression de ces documents surviennent alors que la façon dont l’armée traite tous ces documents confidentiels est placée sous le feu de la rampe. »

Un bel exemple qu’on ne peut être assuré de la destruction ou non de toutes les copies de documents technologiques.

Michel Roberge

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