24 janv. 2014

Note de lecture - Le fatras le plus épouvantable que j’aie jamais vu

Lu dans Le livre du roi d’Arnaldur Indridason (Paris : Métailié, 2013) dans lequel un professeur spécialiste des Sagas islandaises, « patrimoine culturel inestimable qu’ont protégé les Islandais au long des siècles comme symbole de leur nation »,  et un jeune étudiant traversent l’Europe à la recherche du précieux manuscrit : l’Edda poétique.

«  Lorsque mes yeux se furent habitués à l’obscurité, je vis apparaître devant moi le fatras le plus épouvantable que j’aie jamais vu. D’énormes piles de journaux et de livres étaient alignés par terre le long des bibliothèques qui recouvraient totalement les murs et étaient bourrées de livres et de journaux avec, au-dessus, encore et encore, des livres entassés verticalement partout où il y avait de la place et jusqu’au plafond. Des piles de documents et des dossiers étaient disséminés partout, par terre pour la plupart. Il y avait un guéridon lui aussi couvert de livres. Il semblait régner là le plus complet désordre, et je ne voyais pas commet on pouvait y retrouver quoi que ce soit. Le bureau, à l’écart, était submergé par une quantité plus grande encore de documents et de livres. » (p. 38)

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