Lu dans La faille en toute chose – Armand Gamache enquête (le 9e
polar de Louise, Penny. – Montréal : Flammarion Québec, 2014).
« Reine-Marie lui avait souvent parlé de Mme Dufour, qui protégeait les
documents de l’institution qu’était Bibliothèque et Archives nationales du Québec
comme s’ils lui appartenaient.
[…]
Quand il rendait visite à sa femme, il se contentait la
plupart du temps d'attendre dans la partie publique de la nouvelle et immense
bibliothèque, où s'alignaient des bureaux,
avec des lampes de lecture, derrière lesquels
s'assoyaient des étudiants, des enseignants, des chercheurs et de simples
lecteurs. Les bureaux étaient dotés de prises pour portables, et on pouvait se connecter
au réseau Wi-Fi pour avoir accès aux fichiers.
Mais pas à tous les fichiers. Bibliothèque et
Archives nationales du Québec renfermait des dizaines de milliers de documents.
Pas seulement des livres, mais aussi des cartes, des journaux intimes, des lettres,
des actes notariés, dont un bon nombre avaient plus de cent ans. Et dont la
majorité ne figurait encore dans le système informatique.
Des dizaines de techniciens travaillaient de longues
heures pour tout numériser, mais cela prendrait des années, des décennies.
Gamache aimait marcher dans les allées et penser à toute
l’histoire que contenaient ces rangées de livres: des cartes dessinées par Cartier, les journaux tenus par Marguerite d'Youville,
les plans
tachés de sang qui avaient été tracés en vue de la bataille des Plaines
d'Abraham. » (pp. 121-122)
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