9 nov. 2015

1141 – Structurer les documents d’activité en atténuant les risques : principe directeur no 2

Dans un billet précédent, nous avons vu les fondements de l’établissement d’une structure classificatoire des documents d’activité : les domaines, les fonctions, les processus et les activités qui en découlent. Le résultat obtenu est un arbre avec ses branches. Autant de type d’arbre de classification qu’il y a de types d’organisations. Un arbre avec des branches terminales qui correspondent aux séries documentaires, auxquelles « branches d’activité » se rattachent un nombre indéfini de dossiers. Les dossiers étant composés d’un nombre indéfini de documents (technologiques ou physiques). Si on pousse plus loin la métaphore, les dossiers d’activités sont les feuilles de l’arbre classificatoire.

Dans le jargon de la gestion documentaire, les branches de l’arbre s’appellent « rubriques » : une structure de classification des documents d’activité est donc un ensemble de rubriques d’activité. Et j’en arrive ici à un deuxième principe directeur : les rubriques doivent s’énoncer sous forme d’activité et non pas par type de document. Ainsi, leurs dénominations doivent inclure une ou plusieurs actions sur un ou plusieurs objets. Exemple : « Embauche (action) du personnel (objet) » ou encore « Production et diffusion (actions) de matériel publicitaire (objet) » ou encore « Entretien (action) des ponts et des chaussées (objets) ». De sorte qu’à la lecture du titre d’une rubrique, quel que soit son niveau dans la structure arborescente,  l’utilisateur des documents est conforté dans le classement adéquat d’un document produit, reçu ou expédié.

Comme la gestion du cycle de vie des documents d’activité repose sur les liens réels ou virtuels créés entre les documents constitués en dossiers, l’établissement d’une structure de classification et d’une arborescence de classement est une opération critique. Donc, à ne pas prendre à la légère. Les utilisateurs des documents doivent être mis dans le coup après qu’on leur aura clairement expliqué les bonnes pratiques de gestion documentaire et les principes directeurs à respecter à la lettre. Et ce, non seulement lors de la création initiale de l’arbre de classification, mais également, pendant toute sa vie utile, à chaque intervention de maintenance à la suive de l’évolution des processus existants ou l’ajout de nouveaux processus générateurs de documents.


Référence bibliographique : Le schéma de classification hiérarchique des documents administratifs (premier ouvrage méthodologique en français sur la conception, le développement, le déploiement et la maintenance des structures classificatoires des documents d’activité).

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