Dans le dernier roman de l'islandais Arnaldur Indridason, L'homme du lac publié chez Métaillé (2008), le commissaire Erlendur Sveinsson qui est à la recherche d'une Ford Falcon des années 60 se rend "à la casse de Kopavogur" où le propriétaire actuel lui indique que
"l'ancien propriétaire, décédé depuis des années, tenait un registre des épaves qu'il achetait [et lui indique] une pièce derrière l'accueil où des dossiers et des caisses de documents s'entassaient jusqu'au plafond.
- C'est notre comptabilité, déclara l'homme avec un sourire d'excuse. Ici nous n'avons pas l'habitude de nous débarasser de quoi que ce soit." (Arnaldur Indridason, p. 83).
En lisant ces quelques lignes, j'ai eu l'impression d'avoir vécu ce moment à plusieurs reprises depuis que je pratique le métier de conseiller en gestion documentaire.
Michel Roberge
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