12 janv. 2009

57 - L’avenir du papier selon Jacques Attali

Dans une entrevue de 14 minutes de la série Conversations d'avenirs diffusée en France, le 30 mai 2008, sur la chaîne parlementaire Public Sénat, Jacques Attali rappelle qu’encore aujourd'hui, le bureau sans papier semble loin et le gaspillage est monnaie courante :

« Aux États-Unis, un document sur trois qui est imprimé est jeté sans avoir été lu et la quasi-totalité de ce qu'on lit est encore imprimé. En France, la proportion de documents imprimés non lus est d’un sur six ».

« Il faut en place des technologies de surveillance dans les entreprises pour encadrer l'impression de documents ».

Le papier est un matériau menacé qu'il va falloir préserver. Comment se prépare-t-on à l'épuisement des forêts? Aura-t-on un autre usage du papier et, si oui, lequel? Inventera-t-on de nouvelles matières pour remplacer la pulpe qui le compose? Quel usage réservera-t-on au papier traditionnel? Le recyclage est-il l'avenir du papier?

Je vous laisse écouter les propos de Jacques Attali.



Michel Roberge

2 commentaires:

Francis Bélime / Akova a dit...

Bonjour Michel,
Je partage cet avis qu'il est important de sensibiliser la société civile et aussi en premier lieu les entreprises sur ce sujet. On a un peu tendance à oublier l'approche "0 papier" qui faisait fureur dans les années 90 (pour mieux vendre des ordinateurs ?) et qui a été depuis oubliée. Et même si elle est dans sa définition un peu irréaliste, elle n'en constitue pas moins un objectif à viser si on veut protéger notre patrimoine forestier.
Jacques Attali est un visionnaire dans je parle souvent dans mon blog (http://akova.wordpress.com/2009/01/08/un-livre-une-idee-4/) et il mérite d'être entendu (dans ses constats comme dans ses propositions de solutions).
Amicalement.

Ctoumoi a dit...

J'avais vu ce reportage et je suis contente de le retrouver, je vais le mettre de ce pas dans mon blog :
http://cnotreplanete.canalblog.com/

Il n'y a pas que le papier, mais le fait est que pour le moment les gens n'en ont pas encore conscience, alors il faut en parler...