C’est en 1985 que sont apparus sur le marché les CD-ROM (sigle d'origine anglaise de Compact Disc Read-Only Memory) qui ont créé une révolution dans le monde du stockage informatique. À la fin des années 90, le sigle francisé cédérom est devenu nom d’usage commun et a fait son entrée dans les dictionnaires. Rappelons que ce fut aussi le cas du terme courriel comme équivalent français au mot e-mail.
En 1994, les besoins d’un support de stockage encore plus fiable et de plus grande capacité ont amené les grands industriels de produits informatiques à offrir un nouveau format de disque. C’est ainsi que sont nés, à la fin de l’année 1995, les DVD (Digital Versatile Disc).
Depuis 2002, j’utilise le terme dévédé en lieu et place du sigle anglais. Mon bouquin sur L’essentiel de la gestion documentaire, réédité ensuite en 2004, y fait référence. Il en sera également question dans mon prochain livre, La gestion intégrée des documents en format papier et technologiques qui devrait paraître vers la fin du printemps 2009. De plus, mon entreprise emploie aussi le terme dévédé sur son site Web, dans ses propositions de services, dans sa méthodologie DocumentFaire™ (ses bonnes pratiques en Gestion intégrée des documents - GID) ainsi que dans le contenu de ses livrables. À ce jour, je n’ai jamais reçu de commentaires négatifs sur l’utilisation de ce néologisme.
Dernièrement, j’ai fait la proposition à l’Office québécois de la langue française (OQLF) de l’intégrer dans son Grand dictionnaire terminologique. J’attends leur réponse. Si vous souhaitez appuyer cette démarche, je vous incite à le faire savoir à transmettant un courriel à l’OQLF.
Michel Roberge
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