Dans un article paru le 8 mai 2009 dans Direction informatique, le journaliste Jean-François Ferland fait mention d’une étude sur la pénurie de main-d’œuvre qui guette les organisations pour la pérennité de l’exploitation de leurs « systèmes patrimoniaux ». Il s’agit ici des systèmes en place depuis un certain nombre d’années dont « l’état de fonctionnement et leur l'efficacité font en sorte qu'ils rendent encore de fiers services » à l’organisation.
L’auteur du texte souligne que « c'est la disponibilité des ressources humaines aptes à en faire l'entretien et la programmation qui pourrait s'avérer problématique dans quelques années. Un peu comme les garagistes experts dans la restauration des moteurs non électroniques deviennent rares, le départ à la retraite des personnes qui ont oeuvré à l'exploitation de systèmes centraux implantés entre les années 1970 et 1995 - avec une majorité de systèmes instaurés dans les années 1980 - entraînera une pénurie de personnes compétentes ».
Cela ne fait-il pas penser à certains problèmes vécus dans des organisations d’aujourd’hui qui possèdent d’anciennes technologies pour lesquelles il n’existe plus d’expertise, sinon de pièces pour les réparer? Je fais, entre autres, allusion à des organismes qui avaient mis en place des systèmes d’exploitation dynamique de microfilms disponibles dans les années 80 et qui ne sont plus en mesure, aujourd’hui, de consulter l’information qui y est consignée.
L’occasion m’incite à lancer cette question : qu’en sera-t-il de la perte anticipée d’une partie plus ou moins importante de la mémoire organisationnelle qui sera provoquée par les départs massifs à la retraite des baby boomers au cours des 5 à 10 prochaines années? Dans des organismes publics ou des organisations du secteur privé qui ne possèdent pas de système organisationnel de gestion de leurs documents?
Michel Roberge
L’auteur du texte souligne que « c'est la disponibilité des ressources humaines aptes à en faire l'entretien et la programmation qui pourrait s'avérer problématique dans quelques années. Un peu comme les garagistes experts dans la restauration des moteurs non électroniques deviennent rares, le départ à la retraite des personnes qui ont oeuvré à l'exploitation de systèmes centraux implantés entre les années 1970 et 1995 - avec une majorité de systèmes instaurés dans les années 1980 - entraînera une pénurie de personnes compétentes ».
Cela ne fait-il pas penser à certains problèmes vécus dans des organisations d’aujourd’hui qui possèdent d’anciennes technologies pour lesquelles il n’existe plus d’expertise, sinon de pièces pour les réparer? Je fais, entre autres, allusion à des organismes qui avaient mis en place des systèmes d’exploitation dynamique de microfilms disponibles dans les années 80 et qui ne sont plus en mesure, aujourd’hui, de consulter l’information qui y est consignée.
L’occasion m’incite à lancer cette question : qu’en sera-t-il de la perte anticipée d’une partie plus ou moins importante de la mémoire organisationnelle qui sera provoquée par les départs massifs à la retraite des baby boomers au cours des 5 à 10 prochaines années? Dans des organismes publics ou des organisations du secteur privé qui ne possèdent pas de système organisationnel de gestion de leurs documents?
Michel Roberge
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