J’emprunte le titre de ce billet à un article publié sur Nord Éclair.fr : « Depuis trois ans, les Archives du monde du travail, installées au rond-point de l'Europe, à Roubaix (France) font appel à un fauconnier pour empêcher les pigeons de nidifier et préserver le site. Une façon naturelle de respecter les normes de sécurité des issues de secours. […] … pour des raisons de sécurité, la directrice des Archives du monde du travail ne souhaite guère que le bâtiment au riche passé industriel héberge quantité de nids de ces volatiles. Ils peuvent se nicher n'importe où, sur les toits, dans les recoins... »
Cet article me rappelle une visite à la grande bibliothèque de France dont les bâtiments entourent un immense jardin. L’institution avait aussi fait appel à une entreprise de fauconniers pour y déloger des volatiles jugés indésirables. Et pour prolonger l’effet dissuasif, la direction de la bibliothèque a fait apposer, sur les grandes vitres qui permettent, depuis l’intérieur de l’édifice, d’avoir une vue sur les jardins, des silhouettes noires de faucons en vol. Et il semble que les résultats étaient au rendez-vous. On peut se demander ce que peuvent en penser les ornithologues pour qui faucons, pigeons et autres volatiles ont droit de vie.
Michel Roberge
Aucun commentaire:
Publier un commentaire