
Elle s’appuie sur les thèmes abordés lors de la remise, pour une septième année consécutive, du titre d’ « archiviste de l’année 2010 » par la Fondation Scone au Graduate Center de la City University of New York (CUNY) : « archivists aren't here merely to perform the dutiful-but-dull task of preservation, but to defend civil liberties, encourage transparency, and maybe--just maybe--facilitate historical reconciliation between former enemies ». En effet, soulignant l'idée de « l'archiviste en tant qu’artisan de la paix », la récompense de cette année a été partagée par des représentants des deux parties dans le conflit israélo-palestinien : Khader Salameh, de la bibliothèque de la mosquée d'Al-Aqsa à Jérusalem, et Yehoshua Freundlich des Archives d’État d’Israël.
Madame Blake cite les propos de David Meyers, directeur du Centre pour les études juives de la University of California, Los Angeles (UCLA) : « the potential of the archive is not merely to preserve, but to liberate ». Elle rapporte également l’opinion de Rashid Khalidi, historien d'origine palestinienne, spécialiste de l'histoire du Moyen-Orient de la Columbia University, selon lequel « preserving the records of the Palestinian people was a critical step in the peace process, particularly in the ongoing absence of a Palestinian state or even a centralized archive. Vital as it may be, preservation often takes a back seat to more dire need ».
Michel Roberge
1 commentaire:
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