Lu dans l'excellent polar L’Inaveu (Richard Ste-Marie, Éditions Alire, 2012) découvert au dernier Salon international du livre de Québec : la maquette de la couverture mettant en vedette deux documents.
Un inspecteur de la Sûreté du Québec, Francis Pagliaro, se laisse convaincre d’ouvrir une enquête à la suite de la découverte par un professeur de littérature du Cégep du Vieux-Montréal, Régis Duchesne. Celui-ci est obnubilé par la découverte de deux documents d’archives hérités de son père et qui ont des liens avec un certain nombre de crimes. Au cours d’une conversation, Duchesne déclare au policier :
« Papa collectionnait des ledgers. Avant les ordinateurs, les cartes perforées, les dactylos électriques, les machines à calculer et les nouvelles technologies, toutes les transactions d'une entreprise étaient inscrites à la main dans des grands-livres comme celui-ci. Les plus vieux sont les plus beaux et les plus étranges, car à l'époque on ne faisait pas la comptabilité comme aujourd'hui. Les systèmes comptables évoluent constamment. La calligraphie ancienne est émouvante, aussi. Enfin ... Vous comprenez... » (p. 86)
Michel Roberge
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