Le
21 août 2012, sur le
blogue du journal Le Monde, on apprend que les « plans de l'Elysée, du ministère de l'intérieur et de la préfecture de
police de Paris » stockés sur des supports technologiques ont été
volés à la gare de Lyon. Un entrepreneur « d'une des sociétés chargées
d'installer des réseaux de fibre optique dans plusieurs bâtiments sensibles de
Paris […] s'est fait dérober une
sacoche contenant des clefs USB et des disques durs qu'il avait laissée dans sa
voiture » pendant qu’il attendait à l’intérieur de la gare l’arrivée d’un
proche.
Documents
non cryptés et supports d’information probablement accessibles sans mots de
passe. On peut imaginer le pire même si les autorités considèrent que « les
documents (volés) ne relèvent pas de la catégorie des documents classifiés et
les informations qu'ils contiennent ne mettent pas en péril la sécurité des
sites concernés. » Et ce,
bien qu’ils « représentent
l'emplacement de toutes les pièces de ces trois bâtiments sensibles ».
Quoi
qu’il en soit, il s’agit là d’une belle illustration de la nonchalance parfois
généralisée dans le transport de documents technologiques, que leur contenu
soit sensible ou non.
Michel
Roberge
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