Voici
un cas intéressant relaté par Matthieu Boivin, dans le journal Le Soleil de Québec le 4 octobre 2012 intitulé
Un
rapport sur la légionellose tabletté en 1997 :
En 1997, à
Québec, une éclosion de légionellose avait fait un mort (Québec). L’année
suivante, un échange de lettres (documents obtenus par la Société Radio-Canada
probablement par la Loi sur l’accès aux
documents…) entre la sous-ministre adjointe du Ministère de la Santé et des
services sociaux de l’époque et le PDG de la Régie du bâtiment du Québec
portait sur la mise « en place des
mesures législatives entourant l'entretien des tours de refroidissement »
des édifices pouvant en être la cause. Or il semble que rien n’avait été fait, « L'organisme public voyait alors l'éclosion
de légionellose comme un événement sporadique, ce qui l'a incitée à ne rien
faire. Le rapport de 1997 a finalement été tabletté. »
Et le
journaliste de conclure : « Le
dévoilement public de ces échanges de lettres datant d'une quinzaine d'années
tend à démontrer que le ministère de la Santé prépare sa défense au cas où des
poursuites judiciaires seraient intentées contre le gouvernement provincial. »
Si ces
allégations sont vraies, imaginez comment pourrait s’étayer la défense du
ministère sans ces documents.
C’est
dans une situation comme celle-là qu’une organisation apprécie la nécessité d’un
système fonctionnelle de gestion du cycle de vie de ses documents.
Michel Roberge
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