Dans
un article de Julien Blault publié sur le site Web lesaffaires.com
intitulé Maudit courriel, l’auteur relate l’objectif de la multinationale
française Atos « d'éliminer 100 %
des courriels internes d'ici février 2014 ».
Il
cite aussi un commentaire du pdg d’une PME californienne, Learning as
Leadership : « Le temps perdu à gérer mes
courriels, c'était une souffrance de tous les jours, témoigne Shayne Hughes. J'étais
frustré de la place que ça prenait dans notre entreprise et je savais qu'il
fallait que j'essaie quelque chose de nouveau. »
Et
un autre de Saul Carliner, professeur à l'Université Concordia et spécialiste
des communications en milieu de travail : « Les
gens sont débordés par le volume de courriels qu'ils reçoivent et sont à la
recherche de solutions de rechange. Le problème, c'est qu'on utilise le
courriel pour tenir des conversations. D'abord, les conversations par courriel
finissent par devenir illisibles. On a aussi tendance à inclure des gens qui ne
sont pas concernés. Ensuite, elles peuvent être des sources de conflits, car
c'est très facile d'écrire dans un courriel quelque chose qu'on aurait tu si on
avait été face à son interlocuteur. »
La
solution envisagée : les réseaux sociaux d’entreprise pour éliminer les courriels de communications internes.
« 28 % C'est la
proportion d'une semaine de travail type qu'un employé du savoir (dont l'outil
de travail principal est un ordinateur) consacre à la gestion de ses courriels.
L'implantation d'un outil de communication sociale permettrait à ces
travailleurs d'obtenir un gain en productivité oscillant entre 20 et 25 %. (Source
: McKinsey Global Institute)
À
noter aussi ce commentaire de Saul Carliner qui « ne croit pas que le courriel soit appelé à disparaître de la
boîte à outils des entreprises, même à l'interne : « Je ne pense pas que le
courriel va disparaître, mais il deviendra un canal de communication destiné à
un usage très spécifique, notamment les communications formelles. »
Le
défi sera certainement de déterminer qu’est-ce qu’une communication formelle.
Michel Roberge
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