18 déc. 2012

Info Flash – La GED, oui mais…

À lire sur le site Web GED ECM et plus – Pour une meilleure vision. L’auteur, Philippe Goupil, présente un regard critique de la mise en place de projets de GED et sur la sélection de solutions logicielles. Pour attiser votre curiosité, voici un extrait (mes réactions entre crochets) :

Il y a beaucoup plus de constats d’échec, au Québec, en matière de GED, que de succès. [100% d'accord]

 Il est quasiment impossible aujourd’hui de trouver une organisation pour laquelle la GED est déployée avec succès à la grandeur de l’organisation. [100% d'accord]

 Le gouvernement du Québec à (sic) adopté l’appellation GID pour ‘gestion intégrée des documents’, alors qu’on peut déplorer qu’il ne dispose que de solutions souvent peu évoluées et rarement modernes. Ces solutions ressemblent plus à des SAE (Systèmes d’archivage électronique) qu’à des solution (sic) de GED. Le terme de GID est finalement assez prétentieux en regard de la performance offerte aux utilisateurs. [!!!]

Un certain nombre de solutions sont disponibles et implantées au Québec, en provenance des États Unis, du Canada et de l’Europe, ou encore de la communauté internationale open source. Environs (sic) cinq éditeurs Québécois offrent des solutions. Il y a donc assez de choix ! [100% d'accord]

La discussion est ouverte.

Michel Roberge

1 commentaire:

Anonyme a dit...

C’est par « les carnets de Michel Roberge » que j’en suis venu à lire ce blog et j’y réagis par un copier/coller de mon commentaire sur celui sus mentionné.
Bonsoir,
Au hasard d’une promenade électroniques dans les venelles du village planétaire, je découvre votre commentaire et, par la même, le Blog « GED ECM & + ».
Sans autre prétention que celle d’œuvrer sur ce secteur depuis 2 décennies (par souci de déontologie, je passerai sous silence le nom de mon entreprise) je ne peux que partager vos points de vue.
Sans rien ôter à la qualité de vos analyses mais pour modérer peut-être le propos et, surtout, alléger les responsabilités, je me permettrai ici un léger commentaire : Les outils de gestion électronique de connaissances, et par extension les outils de GED, peuvent couvrir un spectre assez large qui va de la recherche de productivité - automatisation des processus documentaire, lecture automatique et reconnaissance automatique de documents, traçabilité probatoire (et probante) etc. – à l’accroissement de la valeur ajoutée.
Hors cet accroissement de la valeur ajoutée passe, en général, par le moyen donné à l’intelligence de « penser plus vite et plus loin ».
Et c’est là que souvent le bât blesse.
Il blesse au sens où rares (très rares) sont les outils qui autorisent ce gain qualitatif, dont tout le monde n’a certes pas besoin, mais il blesse aussi dans la mesure où cette perception des choses procède d’un changement paradigmatique comme l’exprime fort savamment un de mes amis.
Toute chose égale par ailleurs c’est se mettre dans la peau d’un voyageur de commerce à la fin du XIXème siècle et comprendre qu’un substitue au train sera ET l’avion (gain de productivité) ET le téléphone (accroissement de valeur ajoutée).
L’un est accessible à la pensée pour qui accepte l’idée qu’une machine puisse voler (mais imaginait-on possible qu’un ordinateur sache lire ?) l’autre est difficile car, dans une perspective où le téléphone est une autre façon de « prendre le train », il change notre rapport au temps et à l’espace.
Dans tous les cas, bravo à vos blogs.

André A.