On
ne peut blâmer un historien de fonder en grande partie sa lecture des
événements sur la consultation des archives. Surtout lorsqu’il s’agit d’archives
officielles, gouvernementales, nationales. Pourtant il y a des journalistes,
pardon des éditorialistes, qui semblent faire fi de la mémoire consignée sur un
support quelconque. À preuve ce commentaire publié le 16 avril 2013 dans le
journal La
Presse de Montréal à propos de l’ouvrage de Frédéric Bastien qui indispose les
inconditionnels fédéralistes.
« Ceux qui travaillent avec les archives
écrivent l'histoire, ceux qui ne les ont pas consultées la réécrivent. »
Quelle
belle conclusion, n’est-ce pas?
Il
faudrait que je vous raconte un jour l’histoire de la dérive médiatique créée de
toutes pièces par la gent journalistique québécoise autour d’un document maintenant
versé aux Archives de la ville de Québec : un mot de bienvenue publié sous
forme d’affiche à l’occasion du concert de Sir Paul McCartney à Québec en
juillet 2008. Une autre belle illustration de la réécriture de l’histoire dont j'ai été un témoin privilégié dont on aurait pu se passer si les protagonistes avaient pris la peine de consulter le document dans son entièreté.
Michel
Roberge
1 commentaire:
Citation très intéressante et tellement vraie!
Quant à l'histoire au sujet de l'affiche, curieuse de lire cette histoire!
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