- « permettre une vue globale de tous les documents relatifs à un dossier ;
- uniformiser les procédures documentaires ;
- enregistrer le courrier entrant ;
- faciliter la production documentaire ;
- faciliter la gestion des emails et des fax ;
- faciliter la gestion des durées de conservation et du sort final ;
- soutenir l’objectif du projet business de réduire le volume de documents papiers ;
- veiller à la capture des documents engageants pour l’institution afin qu’elle puisse produire ces pièces en justice : ceci n’inclut pas de facto une capture numérique. Cependant, afin d’en faciliter la consultation, une capture numérique semble la plus pertinente, principalement pour les documents nativement numériques. »
Par contre, j’ai tiqué sur le vocabulaire utilisé par l’auteur : opposer une « solution d’archivage électronique » à une « solution documentaire ». À mon humble avis, ces deux expressions portent à confusion.
Généralement, lorsqu’on parle d’archivage,
ou bien on fait référence au versement des documents devenus inutiles d’un
point de vue administratif, juridique ou financier, mais possédant une valeur
historique ou patrimoniale et devant être conservés en permanence par une autorité
archivistique (unité administrative interne ou institution spécialisée) chargée
de les préserver et de les rendre accessibles.
On utilise également cette expression
pour désigner l’archivage électronique dans des solutions informatiques de GED
ou GEIDE (SharePoint, Livelink, Documentum…).
Quant à l’expression « solution documentaire », elle correspond
généralement à une « solution de
gestion intégrée des documents (GID) », ce qui ne semble pas être le
cas ici.
ISO, sous l’influence d’un groupe représentatif
d’une bonne partie de la Francophonie a pris position avec l’émission des
nouvelles normes de la série 3030X en retenant l’expression « Système de gestion des documents d’activité »
pour désigner le concept décrit dans ce texte.
Le prétexte de mon billet vise suggérer
que nous tous tant consultants que professionnels du métier de spécialistes de
la gestion documentaire nous nous rallions, dans l’ensemble de la Francophonie , à la
dénomination adoptée par ISO. Comme la norme 15489 « Records Management »
fera bientôt l’objet d’une révision en lien avec la 3030X, il y a fort à parier
qu’elle s’intitulera « Gestion des
documents d’activité ». En normalisant notre vocabulaire, nous augmenterons
notre crédibilité professionnelle.
Personnellement, j’ai adopté cette
expression. Et je propose de partager librement le logo qui accompagne ce billet.
Michel Roberge
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