« Tournant le
dos aux grandes portes menant à la bibliothèque publique en verre et en métal,
elle entraîna Gamache dans la direction opposée.
Ils empruntèrent un corridor, descendirent un escalier et arrivèrent devant une
grande porte métallique, où elle tapa un code sur un clavier. Après un déclic,
la porte s'ouvrit dans un léger bruissement, et des lampes incandescentes s’allumèrent
automatiquement. Il faisait frais dans la pièce sans fenêtre.
[…]
À mesure que ses
yeux s'adaptaient à la faible lumière, Gamache se rendit compte qu'il se
trouvait dans une grande pièce. Mais une parmi bien d'autres, constata-t-il. Il
regarda à droite, à gauche, puis devant lui. Des salles en enfilade, qui communiquaient
les unes avec les autres, avaient été aménagées sous la bibliothèque.
[…]
– Chaque salle est
consacrée à une période d'un quart de siècle, expliqua-t-elle en passant rapidement
d'une pièce à une autre.
Gamache essaya de
lire les étiquettes sur les tiroirs, mais l'éclairage tamisé ne lui facilitait pas
la tâche. Il crut voir « Champlain » écrit sur l'une d'elles et se demanda si
son corps n'avait pas été classé là-dedans. Un peu plus tard, dans une autre
pièce, il lut « Guerre de 1812 ». » (pp. 122-123)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire