13 mai 2014

Note de lecture : le photocopieur et les risque d’accès à de l’information sensible

Lu dans l’excellent polar Last : Minute de Jeff Abbott (Paris, Éditions J’ai lu, 2014) :

« – … Il était surtout doué pour pirater des photocopieurs.
– Des photocopieurs ? répétai-je en levant un sourcil.
– Oui, des photocopieurs de bureau. La plupart sont équipés de puces, aujourd’hui, et sont reliés à Internet. Les réparations peuvent se faire sur le Web, soit par une mise à jour du firmware défectueux, soit en communiquant au réparateur les pièces à changer.
[…]
Ou alors tu peux programmer la machine pour qu’elle conserve une image de tout ce qu’elle copie et qu’elle te l’envoie, ajouta Fagin en se raclant la gorge.
– Wow.
– D’accord, je comprenais mieux. C’était énorme. Un photocopieur peut voir passer bon nombre d’informations compromettantes : des propositions de collaboration, des documents juridiques qui n’ont pas encore été transmis au tribunal, des rapports confidentiels. Même avec les mails, les copies papier étaient encore largement utilisées. En épluchant les images reproduites par un photocopieur, on pouvait en apprendre beaucoup sir une société ou sur un projet. » (pp. 164-165)

1 commentaire:

Antony Belin a dit...

Il y a même plus simple, constaté encore ce matin, avec des curriculum vitae, donc nombre de données à caractère personnel... Récupérer toutes ces feuilles imprimées mais non récupérées par ceux ayant lancé les impressions.