« – … Il était
surtout doué pour pirater des photocopieurs.
– Des photocopieurs ?
répétai-je en levant un sourcil.
– Oui, des
photocopieurs de bureau. La plupart sont équipés de puces, aujourd’hui, et sont
reliés à Internet. Les réparations peuvent se faire sur le Web, soit par une
mise à jour du firmware défectueux, soit en communiquant au réparateur les
pièces à changer.
[…]
– Ou alors tu peux
programmer la machine pour qu’elle conserve une image de tout ce qu’elle copie
et qu’elle te l’envoie, ajouta Fagin en se raclant la gorge.
– Wow.
– D’accord, je
comprenais mieux. C’était énorme. Un photocopieur peut voir passer bon nombre d’informations
compromettantes : des propositions de collaboration, des documents
juridiques qui n’ont pas encore été transmis au tribunal, des rapports confidentiels.
Même avec les mails, les copies papier étaient encore largement utilisées. En
épluchant les images reproduites par un photocopieur, on pouvait en apprendre
beaucoup sir une société ou sur un projet. » (pp. 164-165)
1 commentaire:
Il y a même plus simple, constaté encore ce matin, avec des curriculum vitae, donc nombre de données à caractère personnel... Récupérer toutes ces feuilles imprimées mais non récupérées par ceux ayant lancé les impressions.
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