
Pas si simple compte tenu de la nature même des documents : le processus de numérisation doit être de haute qualité et aucune information ne doit être perdue, « ce qui inclut par exemple la petite note manuscrite d’un médecin au dos d’un dossier ».
Va pour le passé. Mais de tels projets doivent d’abord être proactifs, c’est-à-dire amorcer la numérisation des documents lors de la constitution des dossiers de patients ou, si les dossiers actifs existent déjà, leur numérisation et leur disponibilité numérique « la veille d’un rendez-vous » et leur alimentation numérique future.
Après avoir relaté l’expérience de l’Hôtel-Dieu-de-Lévis qui a pris le virage numérique depuis 2005, la journaliste fournit aussi quelques statistiques intéressantes : au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), par exemple, qui regroupe trois grands hôpitaux (le Centre hospitalier de l’Université Laval, l’Hôtel-Dieu-de-Québec et l’Hôpital Saint-François-d’Assise), plus de 60 000 nouveaux dossiers sont créés chaque année. À ce jour, l’institution possède environ 27 millions de dossiers actifs, semi-actifs et inactifs. Et les archivistes médicales y classent annuellement près de 7,5 millions de feuilles.
Les coûts anticipés pour la numérisation de ces documents : plusieurs millions de dollars, et ce, pour trois centres hospitaliers. Multipliez le tout pour l’ensemble du réseau!
Michel Roberge
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