Vous marchez dans la rue, une liasse de documents sous le bras. Un passant vous photographie au moyen de sa caméra numérique. Le cliché est de haute définition. En consultant ses fichiers électroniques, le photographe qui visualise ses images, sur son ordinateur, est intrigué par le texte d’un des documents que vous transportiez au moment de la prise de vue. Au moyen de la fonction zoom, il n’a aucun mal à prendre connaissance d’un contenu plutôt compromettant. Science-fiction me direz-vous? N’en croyez rien!
Un collègue de travail m’a transmis un article de la BBC qui raconte cette histoire qui peut paraître rocambolesque. Le chef de la section antiterroriste de Scotland Yard, Bob Quick, a dû démissionner après avoir été photographié avec sous le bras un document sur lequel étaient lisibles les noms de suspects terroristes et les détails sur leur filature. Quand on pense que Google Earth permet de voir de façon assez précise votre chien dans votre jardin à partir d’un satellite, pas surprenant qu’un appareil photo puisse, à quelques mètres, capter suffisamment de détails pour vous incriminer. Que pourront bien nous dévoiler bientôt les archives photographiques numériques des journaux et des individus?
En passant, sur cette photo, qui sont ces deux personnes, sur la deuxième rangée à droite de ce joueur de foot qui vient de compter un but?
Michel Roberge
1 commentaire:
Il me semble y avoir un geste d'impardonnable insouciance de la part du chef de la section antiterroriste de Scotland Yard. La photographie de haute précision pour des fins d'espionnage existe depuis assez longtemps pour que cela constitue une faute grave de sa part. Non?
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