Voici un sympathique portrait de deux professionnelles de gestion documentaire qui a été réalisé pour l’Association des professionnels de l'information et de la documentation (ADBS), région de Lorraine par des étudiants en licence professionnelle de l'IUT Charlemagne de Nancy : Aurélie Lambing et Cindy Feller, Archivistes et Records managers chez PriceWaterhouseCoopers, Luxembourg. Elles nous entretiennent de leur travail dans les « archives vivantes » et les « archives mortes » de cette multinationale. Plus de dix kilomètres linéaires de dossiers d’audit en format papier. Étonnant quand on pourrait croire que de telles firmes européennes auraient déjà dû déjà avoir pris le virage de la dématérialisation des documents!
Tout au cours des 15 minutes de cette vidéo, ces deux spécialistes du métier nous expliquent comment elles en sont arrivées à choisir ce métier et nous présentent leur cursus scolaire et professionnel ainsi que leurs tâches courantes de gestion des documents en format papier. Le tout accompagné d’une visite des locaux de conservation des documents. Bientôt, nous disent-elles, elles s’occuperont des archives électroniques.
Le travail d’équipe et les contacts avec les autres intervenants sont des incontournables dans un métier qu’elles qualifient en trois mots : organisation, relationnel et dynamisme. Leur passion : l’apprentissage continu, car elles oeuvrent dans un métier qui ne cesse d’évoluer. Leur principal défi : elles sont constamment à la recherche de la reconnaissance de l’importance des archives, localisées dans les sous-sols de l’entreprise. À la blague, il leur est arrivé de se faire accueillir par un « T’es sorti de ton trou? » C’est d’ailleurs là l’une des principales difficultés professionnelles qu’elles soulignent en plus de l’ampleur de la tâche à accomplir. Selon elles, les principales qualités d’une bonne archiviste ou records manager est la motivation : « il faut y croire et c’est un beau métier! ». Et elles terminent par un conseil à des jeunes qui voudraient adopter cette profession : « Vas-y ! ».
Après le visionnement de cette vidéo, j’ai eu comme l’impression de me retrouver dans les années 70, alors que je débutais dans le métier. Comme si le temps était resté figé. Comme si on en était encore à brasser beaucoup de papier. Avec la différence qu’à l’Université Laval où j’avais été embauché comme archiviste, les documents étaient conservés au 5e étage plutôt que dans le sous-sol de la bibliothèque.
Michel Roberge
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