10 févr. 2010

218 - Haïti : Toujours à propos de la récupération des mémoires organisationnelles publiques

Quelques jours après de tremblement de terre, j’ai tenté de sensibiliser la gouverneure générale du Canada, Madame Michaëlle Jean, originaire elle-même d’Haïti ainsi que le premier ministre du Québec, Monsieur Jean Charest, de la récupération et de la sauvegarde des documents administratifs qui risquaient d’être détruits. Aujourd’hui, on peut dire qui sont détruits. J’ai aussi fait suivre le même courriel au Consul général de la République d’Haïti à Montréal, Monsieur Pierre Richard Casimir.

J’ai reçu, au cours de la journée d’hier, une réponse de la chef de l’État canadien :

« Monsieur,

Au nom de Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, j’accuse réception et vous remercie de votre correspondance suite au tremblement de terre qui a frappé Haïti.

Votre offre d’aide aux citoyennes et citoyens de ce pays est grandement appréciée. Le Bureau du secrétaire du gouverneur général vous invite à obtenir de plus amples renseignements sur la réponse canadienne, en consultant les sites Web suivants :

http://www.international.gc.ca/humanitarian-humanitaire/earthquake_seisme_haiti.aspx?lang=fra

http://www.acdi-cida.gc.ca/crisehaiti

Vous y trouverez également des renseignements sur l’aide que peuvent apporter les Canadiennes et les Canadiens.

En vous réitérant les remerciements de Son Excellence, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Shelagh Cimpaye
Bureau du secrétaire du gouverneur général
»

Très encourageant comme réponse uniforme à tout courriel reçu. C’est ce qu’on appelle la langue de bois. Du côté du bureau du premier ministre et du consulat d’Haïti, aucune réaction. Je me permets une réflexion qui vaut ce qu’elle vaut : dans le fonds, il y a peut-être des avantages que certains documents soient irrémédiablement détruits. Mais bien sûr, je fabule.

Michel Roberge

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