Dans son roman L’épouvantail (Paris : Seuil, 2010), Michael Connelly permet à son héros, le journaliste Jack McEvoy, de nous livrer quelques commentaires (qui rejoignent peut-être sa propre opinion) sur certains aspects de la gestion des documents en format papier et technologiques :
« [...] nous longeâmes un couloir dont on avait rétréci la largeur et y installant une rangée de meubles classeurs sur toute la longueur du mur doit. J’étais sûr que ça contrevenait au règlement anti-incendie. » (p. 84-85)
« Le monde était passé au numérique et il ne me surprenait pas que la transcription de neuf heures d’interrogatoire d’un type accusé de meurtre soit passée de la police au procureur, puis du procureur à l’avocat de la défense sous forme de fichier électronique. Avec un total de neuf cent vingt-huit pages, imprimer et réimprimer un tel document aurait coûté cher, surtout si l’on considère qu’il ne se serait agi là que d’une pièce de dossier dans un système judiciaire qui en traite des milliers tous les jours. […]
Après avoir transféré les fichiers dans mon ordinateur, je les expédiai tous par e-mail au centre de photocopie du journal de façon à en avoir des copies papier. De la même façon que je préfère un journal qu’on peut tenir dans sa main à sa version numérique, j’aime bien avoir des versions papier des pièces sur lesquelles je m’appuie pour écrire mes articles. » (p. 89-90)
Michel Roberge
Aucun commentaire:
Publier un commentaire