12 juill. 2010

288 – Six mois après le désastre à Haïti

Désolante la situation humanitaire en Haïti! On y promettait des milliards et on devait commencer à fournir des habitations correctes aux citoyens. En lieu et place, on continue de la parquer dans des espaces non sécuritaires qui sont menacés dans les ouragans à venir. Et les médias ne sont pas encourageants quant à l’utilisation adéquate des sommes qui ont été acheminées à partie de collectes nationales.

Et qu’en est-il de la récupération des dossiers administratifs enfouis sous les décombres? Les décombres sont toujours là le la mémoire organisationnelle de l’administration publique et d’un grand nombre d‘entreprises privées prisonnière ou tout bonnement en vois de destruction. Et les problèmes administrations semblent criants. On n’a qu’à penser à l’état civil comme le mentionnait dernièrement un intervenant de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) de Québec, lors du lancement d’un ouvrage publié par un coopérant survivant de l’Hôtel Montana. À son avis, rien n’avait encore été fait pour reconstituer les dossiers des administrations.

C’est à se demander si certaines ONG qui s’intéressent à la préservation de la mémoire organisationnelle sont efficaces : quelques jours après le tremblement de terre, j’avais offert mes services au Bouclier Bleu en compétant une fiche d’inscription. À ce jour, aucune confirmation de réception et aucune suite. Mes tentatives de sensibilisation (bureau de la Gouverneur générale du Canada, du Consulat d’Haiti à Montréal, d’un groupe d’intervenants de l’Université Laval…) n’ont pas eu d’écoute. C’est certain que l’aspect humanitaire prime sur le matériel. Je comprends qu’on souhaite également sauver le patrimoine culturel en danger. Mais le patrimoine de gestion est important puisqu’il documente les services aux citoyens.

Michel Roberge

1 commentaire:

Natalie Bissonnette a dit...

J'ai également offert mon aide au Bouclier bleu, mais il n'y a eu aucun retour...