5 déc. 2011

491 - The Problem with Records Management

Une collègue de Montréal, membre de l’ARMA, a attiré mon attention sur cet article publié en octobre dernier par Cheryl McKinnon sur le site Web cmswire.com avec lequel je suis en plein accord. Je me permets donc de vous en citer deux extraits qui méritent réflexion :

« There is a sense of frustration in the records management profession. An informal show of hands in a session on professional education at the recent ARMA conference showed that most of the attendees had college or university degrees in library sciences or archival studies. Few had degrees in business or technology.

The problem? Records management in the 21st century is all about business and technology. Over the last generation a disconnect has developed between the skills developed and the skills needed to be a successful, strategic manager of corporate records. The self-described “control freaks” of the content management world are finding it difficult to flourish in the social, mobile, collaborative business of 2011. »

[…]

« The records management profession has historically attracted the librarians, the cataloguers, the filers. In the paraphrased words of one workshop participant, “We gravitated to this line of work because we like the quiet of the back-office.” Years of advice to be more strategic, market yourself, evangelize the value of records, sell the importance of the department does not seem to have its intended result. Perhaps because it's not easy to convert an introvert into an extrovert. »

Il y a de quoi ébranler les colonnes du temple de l’archivistique dite moderne!

Michel Roberge

2 commentaires:

iGor a dit...

Oui. Encore que le "business & technology" ne serait-il pas en train de s'écraser au sol, la civilisation avec ?

N'allez par croire que je suis technophobe, mais je pense qu'il est nécessaire comme jamais de retourner en tous sens le sens, justement, critique.

Jean-Pascal Perrein a dit...

Superbe, et tellement vrai. On touche à un aspect complexe de ce type de disciplines très proche de l’information. Qui elle est aussi bien verticale qu'horizontale.
Comment bien comprendre, formaliser, vendre, et aussi vendre encore, faire vivre un sujet comme le Record Management, si on n’intègre pas justement l'aspect vertical et horizontal : Organisationnels, processus, fonctionnel, technique, aussi bien que Métier (cœur ou de support), technologique, sur des cultures proches du document papier et numérique aussi bien que du monde de la base de données ... .
Pas facile du tout.
Et si en plus l'expertise du record management, originalement porté sur la gestion du risque, à sa future évolution possible vers la gouvernance de l'information portée elle vers la valorisation de l'information.
Le risque n’est-il pas d’avoir une dérive vers une nouvelle sclérose de l’information dans encore un autre silo ?
Jean-Pascal Perrein
http://www.3org.com