27 août 2012

598 – La fonction de « Records manager »

Je vous invite à lire et à conserver cet intéressant article publié le 23 août 2012 sous la plume de Stéphane Bardinet sur le site Web du Nouvel économiste. Il y est question d’efficience et de qualité reposant sur  la maîtrise du patrimoine informationnel des organisations. Un enjeu  « moins technique que managérial et culturel ».

L’auteur y parle, entre autres, des impacts des échanges en format numérique. Il porte une attention particulière sur la fonction de « Records Manager » qu’il situe à la croisée des chemins et compare les responsabilités de gestion documentaire en France et en Amérique axées sur des activités à valeur ajoutée. Et ce afin d’améliorer « l’efficacité opérationnelle, [de] réduire les coûts, et [de] sécuriser l’information, en structurant la copie électronique et en ayant recours au stockage à valeur probante, recevable devant un tribunal ». Il y est aussi question de l’importance de l’identification et de l’organisation des documents et de la détermination de leur criticité (gestion des risques).

À souligner la portion de l’article qui traite de la « Problématique managériale de la fonction », c’est-à-dire de la place du « Records Manager » dans la structure administrative : « près de la direction générale du fait de son rôle stratégique et transverse ».

Je vous laisse prendre connaissance de ce long texte avec lequel je suis pleinement en accord et qui associe directement la fonction à celle du management organisationnel : une bouffée d'air frais pour le métier. Il est très rare que ce sujet est traité aussi en profondeur dans les médias. Il fallait qu’il provienne de la France avec les commentaires judicieux de Michel Cottin (ADBS) impliqué dans la rédaction des nouvelles normes ISO de la série 30300 et des livres blancs qui en découlent.

Michel Roberge

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