Je me permets de les citer :
« Des choses écrites, échangées, diffusées… Beaucoup ne s’inscrivent pas sur un support papier. Pourtant, ce sont aussi des documents. Le développement technologique nous donne la capacité d’en garder trace, et ouvre donc des nouvelles perspectives d’archivage, au delà du papier. Parallèlement, il y a une explosion du nombre de matériaux qui circulent. Se posent alors des questions de gestion, techniques et cognitives. C’est le sujet de la gestion documentaire. De même que les archivistes ont créé des standards d’archivage, les informaticiens créent des standards pour la gestion documentaire. Quelle politique est sous-jacente à ces standards ?
La possibilité de capter et d’inscrire de nombreux phénomènes ouvre de nouveaux enjeux, et notamment celui de l’archivage du spectacle vivant. Par exemple, archiver des expositions (voir le projet ESTEEM). Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir conserver tout ce qui vient autour du résultat final, la représentation : discussions entre metteur en scène et comédiens, manuscrits des auteurs, tous les éléments qui contribuent à la construction du spectacle. Le numérique permet de les archiver de manière quasi-exhaustive. Derrière la structure de l’archive se pose donc les questions de politique, mais aussi d’intentions, d’esthétique… Des questions qui intéressent les participants du projet Spectacle en ligne(s). »
On trouvera d'autres réflexions sur le sujet de l'archivage sur le même site.
Comme quoi les « archives » peuvent être utiles à des fins autres qu’administratives ou de recherche historique.
Michel Roberge
Aucun commentaire:
Publier un commentaire