24 nov. 2008

42 – Du tableau noir au tableau blanc

Il n’y a pas que dans le domaine de la gestion documentaire que les supports traditionnels de conservation et de consultation de l’information visent à être remplacés par des supports technologiques. Le journal Le Soleil de Québec, dans son édition du 22 novembre 2008 (pages 28-29) nous apprend qu’une une école primaire privée de Québec, l'Externat Saint-Jean-Berch­mans, et que des commissions scolaires de Trois-Rivières et de Portneuf ont doté leurs classes d'un « Activboard », un tableau blanc interactif, une première au Québec. Comme on peut le voir sur la photo de Steve Deschênes (Le Soleil), il s’agit en fait d’un écran géant branché à un ordinateur. On peut y écrira au moyen d’un stylet, comme on pouvait le faire sur le tableau d’ardoise à l’aide d’une craie.

Mais bien plus, on peut sauvegarder des informations essentielles à l’enseignement ou relatives à des leçons antérieures, utiliser du contenu visuel fixe ou animé en support aux matières enseignées, naviguer sur Internet… Les possibilités sont immenses. Un outil pédagogique qui, on pouvait l’imaginer, capte davantage l’attention des élèves, du moins pour ceux qui sont visuels. Un instrument de travail puissant et même exigeant pour la préparation des classes par les professeurs. On peut imaginer les nombreux logiciels qui seront bientôt offerts pour ce nouveau marché des technologies de l’information. Reste à évaluer l’impact de l’apprentissage des connaissances et de leur intégration dans la vie future des élèves.

Ce type d’outil pédagogique trouvera certainement sa place dans les établissements d’enseignement secondaire, collégial et même universitaire. Pour moi qui ai connu le tableau noir, les films fixes, le « flip chart », les acétates en rétroprojection et, encore, le canon de projection, il me semble que l’on vient de franchir une étape importante dans les moyens de transmission du savoir humain.

Michel Roberge

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