Un collègue a attiré mon attention sur un article paru le 22 janvier 2009 sur le site Les affaires.com qui porte sur une étude de la firme-conseil Proudfoot, spécialisée dans la conception et le déploiement de programmes de productivité, relative à la productivité des entreprises canadiennes. Cette piètre performance serait attribuable, entre autres, à « une plus grande lenteur dans la prise de décision ainsi que des problèmes de communication interne » dans les organisations canadiennes. Cette étude permet aussi de constater que « le Canada figure à l'avant-dernier rang [des 12 pays évalués] pour la facilité avec laquelle l'information circule au sein de l'entreprise ».
Or, un accès efficace à l’information, dont la plus grande quantité est consignée sur un support quelconque, conservée quelque part dans une organisation, repose sur la disponibilité d’un système efficace de gestion documentaire. Cet article vient aussi confirmer les résultats d’un autre sondage effectué en 2006, par Xérox Canada et Léger Marketing et dont je faisais mention dans mon billet 33 en novembre 2008.
Il y a beaucoup à faire pour sensibiliser les dirigeants des entreprises de toutes tailles sur l’importance stratégique des ressources informationnelles au sein de leurs organisations et sur la disponibilité de solutions éprouvées et de bonnes pratiques de gestion des documents en format papier et technologiques recommandées, par exemple, par la norme ISO-15489 – Records Management. Ceux-ci doivent être convaincus que les ressources documentaires doivent être gérées au moyen de processus d’affaires tout aussi rigoureux que les autres ressources de l’entreprise : humaines, financières, matérielles et immobilières.
Michel Roberge
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